Autrice-compositrice-interprète alternative (CH/ZH)
Mel D n’aurait pas refusé d’être la sixième Spice Girl ni une carrière en tant que MC. Mais avant tout, Mel D est Mel D ; plongeant tête la première dans la musique et présentant un lancement presque effrayamment rapide. De la fête au festival, elle transporte non seulement sa guitare mais aussi son grand cœur vibrant – le déversant dans la foule, nuit après nuit – répandant l’espoir de manière addictive. Puis elle s’en va, laissant un public couvert de frissons, pour réapparaître à des kilomètres de là, bricolant avec son avenir et celui de la musique suisse. Son art si honnête et brut.
Il n’y a pas encore de musique de Mel D sur le web, mais la moitié de Zurich a déjà chanté en chœur « please bring the witches back ». Sans surprise, son album est à la porte de l’âge adulte. Enregistré avec le producteur Dino Brandão dans un bunker à Zurich, puis expédié à Paris, Mel D a passé janvier en compagnie de Renaud Letang, en disséquant les chansons à nouveau. Le premier album est maintenant prêt à être publié et le groupe promet d’apaiser et de réchauffer le cœur : Luk Comoda à la caisse claire et aux rythmes, Fiona Fiasco à la basse et à l’ampli ; laissant ensemble leurs voix colorer le chœur.
Mel demande « Where Do You Look When It Hurts? », chante les louanges de la sorcellerie, et rayonne d’urgence dans toutes ses nuances vocales. Et parfois elle oublie qu’elle pince les cordes avec son cœur, mais « That is just so typically me(l), Oh Baby Baby! ».